Au coin de la rue La Bruyère et de la rue Pigalle, il y a un café qui ne paie pas de mine, le Café Loto.
Quand vous rentrez vous voyez le comptoir de bois clair, les jeux à gratter, les télés pour suivre la course des canassons et les formulaires du loto bien sûr. Deux marches et vous passez dans la salle de restaurant, avec des tables aux nappes blanches en papier mais avec quand même un verre pour le vin et un verre pour l’eau.
C’est tout simple mais c’est tout frais. La carte est hyper courte, du coup, pas de restes, pas de déchets et comme il y a du monde, la fraîcheur des mets est garantie.
En entrée: terrine de rillettes, avocat crevettes, salade de saumon (j’aurais bien aimé écrire salade de somonette mais non, c’est du saumon). En plat de résistance: andouillette pommes sautées, boeuf bourguignon pommes de terre vapeur, hachis Parmentier salade, ou encore quiche, salade. En dessert évidemment crème caramel, tarte au citron meringuée et île flottante démesurée ou salade de fruits.
Simplissime, économique, rapide, parfait pour le déjeuner. Le chef salue les habitués. C’est un ancien restaurateur qui s’enquiquinait à la retraite. Alors pour vivre tranquillement sa retraite, il a choisi de retravailler, de cuisiner et de voir du monde.De temps en temps le chef ramène les légumes de son potager de province.
Personnellement j’ai opté pour le hachis Parmentier, salade avec de la vraie purée et de la salade d’origine contrôlée. (Ce qui pour moi veut dire vraie salade sans emballage plastique).
Croyez-moi si vous voulez, c’était léger. Le Bordeaux en carafe ne rape pas, le café est accompagné d’un chocolat et comme je vous l’ai dit, l’île flottante est énorme. Pour un menu plat/ dessert, accompagné d’une carafe de 50 cl de vin, café, le tout pour deux, nous en avons eu pour 32 €. Entrée, plat, dessert, est est à moins de 13 €, entrée/ plat ou plat/dessert, à moins de 11 €. C’est un lieu à la fois, atypique et très banal du vrai Paris des parisiens: les patrons sont d’origine asiatique, le chef est français de France, la clientèle est du quartier et la cuisine est bien du comptoir. En résumé, un vrai et parfait bistrot parisien.
Vers 14h30, débarquent les accros des courses d’équidés, et là, fondus de Télérama, un conseil, s’abstenir!
Bravo, soit fière de toi/vous (sais pas sur quel registre il faut employer ici), tu (j’arbitre) m’as donné faim.
Moi dont le frigo est quasi vide, qui a mangé un « truc vite fait à 22h » hier soir après l’apéro-rézo, qui n’a pas vu l’heure passer aujourd’hui pour faire les courses (hourrah ! Ouf ! Demain, c’est marché !), qui a un bon coup de fourchette gourmande et suis une habituée des « vraies » salades de mon potager de province. Il est 18h45, je suis freelance, au taf, et j’ai la dalle. Tapahonte?
🙂 Merci de la référence. Je note. J’irai faire un tour un de ces 4. Elle était savoureuse, au moins, l’île flottante gigantesque ?
L’île était pas si mal pour un déjeuner « comme à la maison ».
Si tu aimes les crêpes va voir une autre chronique sur une crêperie à Montmartre originale et bio!