Quand on n’y comprend rien mais qu’on est content de soi…

Au théâtre de la Colline se joue un spectacle de danse intitulé Le Cabaret discrèpant

06-14cd039_002Tout un programme…Discrèpant signifiant en anglais inconsistant, en désaccord. Est-ce le cabaret qui est inconsistant ou le spectacle? On se le demande en lisant le texte qui présente le spectacle. Et à la fin on ne se pose plus la question pour savoir pourquoi certaines personnes pensent que le spectacle vivant n’est pas pour elles… texte repris ci-dessous sinon cliquez au-dessus.

« La question n’est plus de savoir si l’artiste sait ou non danser mais s’il veut ou non danser. »

Chorégraphe, Olivia Grandville se passionne pour les démarches artistiques insolites. Son Cabaret discrépant s’inspire des théories pour le moins radicales de la “dernière des avant-gardes”, le lettrisme, né en 1947. Entre installations et performances, entre danse et théâtre, entre ironie et tribune politique, ce récital “hypergraphique et super-polémique” veut retrouver l’esprit subversif et l’énergie juvénile des fondateurs du mouvement, Isidore Isou, Gabriel Pommerand, François Dufrêne et Maurice Lemaître. Les propositions de leur Manifeste de la danse ciselante – où ils pulvérisent avec un humour ravageur l’art chorégraphique de leur temps – ont paru à Olivia Grandville étrangement prémonitoires par rapport aux enjeux de la danse contemporaine : elle a donc réalisé et inclus dans sa conférence performée 19 “ballets ciselants”, qui vont de la “danse débat” au “strip-tease à rebours” en passant par le “quasi anti-ballet”… Présenté à Avignon en 2011, le spectacle sera joué dans une version imaginée pour La Colline.
du 25 Janvier 2013 au 16 février 2013

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