Au théâtre de l’Atelier se joue l’Aide-Mémoire de Jean-Claude Carrière avec Sandrine Bonnaire et Pascal Gréggory. On peut passer son tour ou s’ennuyer tranquillement en regardant les comédiens deviser sur un texte un peu vide qui aurait besoin du soutien d’une mise en scène plus dynamique.
Je sais le titre de ce sujet est facile…Mais il m’est venu comme ça alors je ne cherche pas plus loin. Pas plus loin qu’une histoire qui oscille entre l’absurde et le suspense et au final laisse un gout de pas grand-chose.
Suzanne entre chez Jean-Jacques, un célibataire manique qui note ses conquêtes dans un cahier, histoire de ne pas les oublier. Elle, oiseau sur la branche, cherche un certain Ferrand qui a priori n’habite pas là. Elle s’incruste. Elle s’installe. Que veut-elle ? On ne sait pas. Pourquoi la laisse-t-il entrer dans son intimité….on ne sait pas. Mais ces deux personnages semblent tomber amoureux et se chercher sans vraiment de raison sinon celle de l’amour.
Les costumes plongent la pièce dans les années 70, temps de sa création. Sans ajouter rien à la pièce, cela lui donne un air suranné qui laisse penser qu’on n’aurait pas du la remonter en 2014… Le texte tient à pas grand-chose. C’est un genre de pièce qui se joue dans les silences, les intentions cachées, le rien. Et si ces petits détails manquent il ne reste que le rien.
Sandrine Bonnaire certainement plus à l’aise avec des rôles au caractère tranché, dit son texte sans être intrigante. Pascal Greggory est touchant mais pas assez inquiétant. Bref, on regarde sa montre et ça c’est clair, c’est qu’on s’ennuie !
Du mardi au samedi 21h matinée samedi à 16h
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