La colère du Tigre: une histoire d’homme, d’amour et d’amitié

Après les couples, un duo à l’affiche au théâtre Montparnasse, Clémenceau et Monet. Claude Brasseur et Michel Aumont incarnent les deux amis au soir de leur vie. Une pièce pleine de délicatesse où le temps s’écoule paisiblement mais non sans passion. Une histoire de profonde amitié sur fond de nymphéas mais aussi d’amour et de passion pour la peinture et la France.

colère

Le Tigre rugit. Clémenceau reçoit Monet son ami de toujours dans sa villa de Vendée. Il tient absolument à savoir pourquoi le peintre remet sans cesse l’inauguration de la salle aménagée tout exprès pour les Nymphéas à l’Orangerie. Dans la villa séjourne aussi la gouvernante qui prend soin de son illustre patron avec une franchise et un franc-parler issu de la France profonde. Elle s’inquiète. Clémenceau est amoureux de son éditrice, elle aussi présente.

Le vent souffle, la mer est proche. On les sent. La mise en scène de Christophe Lidon nous plonge dans l’univers des nymphéas et de la palette de Monet par une projection sur la scène des célèbres peintures. Les amis vont parler à coeur ouvert après bien des circonvolutions de leurs vies passées, de la grande Histoire dont ils font partie mais aussi de la vie qui s’échappe, de la difficulté de ne plus posséder son corps, des derniers émois…des actions bonnes ou lâches. Les dialogues sont vifs, nostalgiques truffés d’aphorismes cinglants portés par des comédiens complices. Un joli tableau fait de petites touches et de grandes envolées.

 

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