J’ai vu 3 pièces et on ne peut pas dire que j’ai adoré. Il faut attendre encore un peu pour espérer des surprises ou aller voir celles qui prolongent.
Théâtre de Poche-Montparnasse : La Médiation de et avec Chloé Lambert et Julien Boisselier (mise en scène). Pierre et Anna sont séparés et surtout ne s’entendent sur rien. Ils acceptent une médiation familiale pour organiser la vie de leur fils. La tentative de conciliation est menée par deux femmes qui ont bien du mal à ne pas prendre partie. La pièce hésite entre la comédie et le drame, la réalité et l’absurdité. Si des répliques font mouche, les situations sont plutôt convenues ou outrées: le père obnubilé par son travail, la mère surprotectrice,…Et la fin entre les deux médiatrices est totalement superfétatoire. Dommage. http://www.theatredepoche-montparnasse.com/wp-content/uploads/2015/12/DP-La-M%C3%A9diation1.pdf
Théâtre de l’Atelier : deux pièces
A 19h, De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites. Isabelle Carré signe sa première mise en scène. Des maladresses mais de belles promesses pour d’autres mises en scène. Dans les années 70, une femme seule élève avec peine ses deux filles adolescentes. L’une est folle de sciences, l’autre s’intéresse plus au maquillage qu’aux études. Toutes deux vivent au rythme des sautes d’humeur de leur mère alcoolique, vindicative et manipulatrice qui les aiment comme elle peut. La vie a été violente avec elle. Ce huis-clos recèle de beaux rôles de femmes. Isabelle Carré et ses jeunes comédiennes incarnent avec sensibilité ces femmes perdues. Un certain manque de rythme nous fait quelquefois sortir de la pièce.
Théâtre de Poche-Montparnasse : La Médiation de et avec Chloé Lambert et Julien Boisselier (mise en scène). Pierre et Anna sont séparés et surtout ne s’entendent sur rien. Ils acceptent une médiation familiale pour organiser la vie de leur fils. La tentative de conciliation est menée par deux femmes qui ont bien du mal à ne pas prendre partie. La pièce hésite entre la comédie et le drame, la réalité et l’absurdité. Si des répliques font mouche, les situations sont plutôt convenues : le père obnubilé par son travail, la mère surprotectrice,…Et la fin entre les deux médiatrices est totalement superfétatoire. Dommage. http://www.theatredepoche-montparnasse.com/wp-content/uploads/2015/12/DP-La-M%C3%A9diation1.pdf
Théâtre de l’Atelier : deux pièces De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites
A 19h, Isabelle Carré signe sa première mise en scène. Dans les années 70, une femme seule élève avec peine ses deux filles adolescentes. L’une est folle de sciences, l’autre s’intéresse plus au maquillage qu’aux études. Toutes deux vivent au rythme des sautes d’humeur de leur mère alcoolique, vindicative et manipulatrice qui les aiment comme elle peut. La vie a été violente pour cette femme. La pièce recèle de beaux rôles de femmes. Isabelle Carré et les deux jeunes comédiennes jouent avec subtilité et sensibilité mais quelquefois un manque de rythme nous fait sortir de la pièce.
A 21h Ah ! Le grand homme, une pièce de théâtre sur le théâtre. Des comédiens sont convoqués par un metteur en scène mégalo. En une après-midi ils doivent monter un spectacle pour rendre hommage au grand homme Jean Vilar. La tâche est ardue. Yvan Le Bolloc’h et des vieux routards des planches jouent les comédiens prêts à tout. J’hésite : est-ce une pièce totalement nulle ou une farce géniale ? Les acteurs donnent de leurs personnes, en font des tonnes, le top étant le cheval du Cid en plein délire. Dans la salle les jeunes s’esclaffent. Ce qui me fait penser que moi qui ne rit pas, j’ai du rater quelque chose … ou pas.
Rattrapage : Pour rire : Le Palace, salle mythique accueille des comédies qui ont fait un carton et qui reviennent pour un petit tour au cas où vous les auriez ratées. Au programme Les 39 marches, l’hilarante adaptation du film d’Hitchcock, Hier est un autre jour où un avocat voit sa journée recommencée à l’infini et TOC, TOC de Laurent Baffie. Toutes les trois sont des valeurs sures.
A Hébertot, Michel Bouquet, reprend A tort et à raison de Ronald Harwood. Il incarne le chef d’orchestre Furtwängler accusé après guerre par un militaire américain de compromission avec le régime nazi. Un face à face passionnant et l’occasion de voir en scène un grand comédien.
Au théâtre Antoine, Fleur de Cactus continue avec Catherine Frot dans un rôle où elle passe de la secrétaire coincée à la femme fatale. Une réussite. Jusqu’au 26 février.
Au Palais-Royal, la pièce mi-comédie, mi-thriller, mi-farce (je sais ça fait trois demi mais on est dans l’illusion) La Dame Blanche continue. Ne la ratez pas, allez-y en famille, c’est très réussi et en plus vous participerez de la salle au spectacle…
A Mogador, Cats miaule toujours à la lune. Je persiste, c’est un beau spectacle.