Lundi 29 juin, direction porte d’Auteuil et Roland. Quand on on est un habitué on dit Roland, en familier en intime de Roland Garros. Bref, je me rends dans le temple du tennis invitée par le café Lavazza pour un déjeuner. Ca ne se refuse pas! Surtout que j’aime encore plus le tennis que le café!
Au programme, une rencontre avec les chefs ambassadeurs de la marque qui imaginent des associations avec le café pour des plats gastronomiques et de nouvelles façon de le déguster.
Le Village photo V. Guichard Parisienne à Paris
Après avoir passé les multiples contrôles de sécurité (efficaces et rassurants), je rentre dans l’enceinte en montrant mon invitation à une hôtesse qui m’accompagne au guichet correspondant. Il faut le savoir, Roland est le royaume des hôtesses, a priori il y en a plus que des joueurs de tennis! Pas une ronde ni une grosse, toutes jeunes et super minces. Après avoir entouré mon poignet d’un bracelet à code barres, ding je suis prête pour être scannée à la caisse. « Vos hôtesses sont à gauche en robe bleu marine. On vous prend par la main et on vous remet au bon endroit, à la bonne personne. Impossible de se planter. Je vais donc à gauche, avise une jeune femmes en bleu et hop en route pour le Village.
Tous les sponsors officiels ont leur espace, ils y accueillent leurs clients, relations, presse…
Chez Lavazza, on parle italien. Je suis bien au bon endroit. Le café est super bon, et le barman sert les cappuccinos en dessinant une pomme et en saupoudrant à l’aide d’un pochoir Roland Garros avec du cacao. Classe.
Pendant que les chefs sont sur le central pour se faire shooter, le maître d’hôtel veille au grain et reprend le jeune serveur qui dispose le couvert « à égale distance, fais quelque chose de propre, de joli, »
Les invités ont bien intégré que nous étions dans le monde du sport tout le monde est en basket, surtout les hôtes qui passent 15 jours debout…
Retour des chefs.
En attendant le déjeuner, une coupe de champagne à la main, j’en profite pour interviewer la seule chef féminine du groupe: Beatriz Gonzalez, mexicaine, elle dirige deux restaurants dans le 8e et le 17e, le Neva et le Coretta.
J’apprends de la jolie et énergique demoiselle que le café n’est pas facile à maîtriser dans la cuisine, car il devient vite amer. « Il faut savoir le doser. On peut l’associer aux légumes, dans les sauces, comme dans une vinaigrette, par exemple. » Et vous le café vous le préférez comment? » « Mon café je le bois froid! »
Simone Zanoni chef du au George au George V et Vivien Durand, deux des chefs ambassadeur
C’est moment de passer à table. Potel&Chabot qui réalise 4000 repas par jour a concocté le repas. A notre table le chef Vivien Durand, chef du restaurant Le Prince Noir à Lormont près de Bordeaux, apprécie le travail du traiteur. Il est allé faire un tour en cuisine: « ils travaillent les produits frais, je les ai vu écosser les petits pois. Pour autant de personnes, c’est incroyable.
J’ai bien aimé en entrée, Calisson d’asperges blanches, surprise de boeuf aux herbes fraîches, gel de citron,
en plat, saint pierre santé feuille de chou kale infusion de yuzu au panais bouillon thaï.
Le dessert tout chocolat, black pearl pur cacao (glace) était plus commun. Et surtout il ne nous a pas permis d’apprécier complètement le café gourmand préparé par trois des chefs, Lionel Giraud, Vivien Durand et Yannick Tranchant, pour accompagner le bon café origine Ethiopie. Je ne dis pas ça parce que j’étais invitée mais il était vraiment excellent. Et côté coffee design, entre le milk-shake, le grain à croquer et le taloa opaline grué, j’ai préféré le dernier avec sa glace café contenue dans un petit coussin de galette de maïs traditionnel du pays basque.
