Mais que se passe-t-il dans les débits de boisson du 15e avec le Bloody Mary? Voilà deux fois que je commande un bloody mary et deux fois dans deux établissements différents qu’on m’apporte un verre de vodka et à côté un jus de tomate… et démerde-toi pour faire ton cocktail!
Bientôt dans les cafés parisiens, cela va être comme à la pompe à essence, tu te sers et tu payes. Le service est superfétatoire, le barman (qui ça?) absent. Tu te débrouilles.
Dans le premier on ne m’a même pas apporté le sel de céleri, la sauce worcestershire. Bientôt faudra importer le verre de chez soi. Et bien je pense que je vais le boire chez moi, comme ça je n’aurais pas besoin de dire merci.
Si quelqu’un sait pourquoi c’est la nouvelle mode, qu’il n’hésite pas à m’en faire part.
Je cite au passage les lieux: Muscade et Macis , place Charles Michels. Manifestement la maison a changé de main et ils ont viré les professionnels. Je précise à l’intention des nouveaux proprios que faire un cocktail est un métier et qu’il ne suffit pas de verser au jugé différents liquides pour que ça donne un résultat certain…Le second est le Commerce, rue du Commerce où les serveurs ont la gouaille du poulbot et l’amabilité si vantée dans les guides, du parisien moyen ou du taxi parisien… mais là j’ai eu droit au sel et à la sauce, ouf!