Archives de Tag: soutien-gorge

Soutien-gorge

header-page-accueil-okDans quelques trois petites semaines, Julie, ma filleule,  se marie. Qui dit mariage, dit robe. Qui dit robe dit dessous qui vont avec la robe. En l’occurrence un soutien-gorge sans bretelles. Et avec mon balcon, faut un soutif de compèt’. Je vais donc au Bon Marché rayon lingerie. J’avise une vendeuse charmante de chez Hanro qui me conseille trois, quatre marques plus spécialistes dans le « sans bretelles ». Je fais un tour, on me propose des modèles. J’essaie. Il fait chaud, je transpire, je colle, j’adore…Appel à une vendeuse conseillère. J’attends en petite tenue, j’attends. Arrive une conseilleure-vendeuse. Madame, ça ne va pas je vais vous chercher d’autres modèles. Formidable. Je ne lui demande rien et elle revient avec des modèles …qui ne sont pas à ma taille. Elle insiste. « Au Bon Marché, chaque vendeuse ne défend pas une marque mais nous désirons que la cliente soit satisfaite ».  J’applaudis des deux mains. Soutien-gorge, le retour. J’essaye et commence à me demander si je ne devrais pas opter pour une brassière rouge comme ma robe et à bretelles celui-là. Bref, je garde le premier essayé. Et madame me donne rendez-vous à la caisse.
A la caisse, personne. Enfin du monde mais pas elle. C’est là que je me dis, allons voir un rouge. La dame d’Empreinte, charmante me dégotte un super beau balconnet rouge cerise. J’essaye, approbation de la conseillère et retour près de la caisse…où m’attend la fée vendeuse du premier essayage qui me tance. Comment,elle ne m’a pas vue près de la caisse, m’a cherchée partout, mais quoi, mais comment… en gros je me fais engueuler. En tant que cliente-reine, j’obtempère et moi qui commençais à me demander si j’allais acheter le sans-bretelles, je fais profil bas et je règle mes emplettes.
En partant je passe devant la vendeuse d’Empreinte qui me fait ses plus plates excuses pour l’attitude de sa collègue. On est au Bon Marché quand même. Elle espère que je vais revenir… tout de même.
Mais oui chère madame, je reviendrais dans ce temple du bon goût. Mais la prochaine fois, je dirais à la vendeuse:  » je vais réfléchir » ou « je vais demander à mon mari. » Ma mère disait cela quand elle ne voulait pas acheter. Ou alors en adulte, je dirais « non merci. »