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Welcome back in Paris, retour de New York

La journée commence mal. J’ai beau m’asseoir sur la valise en propylène super légère, j’ai du mal à joindre les deux bouts de la fermeture éclair ; il est vrai que je l’ai rangé n’importe comment, et d’une, et de deux, je rapporte quelques souvenirs lourds. Pots de crème Estée Lauder, guides, jeans, livres du Guggenheim, de la Frick Collection et puis des choses.

Il fait froid et pour la première fois moche. Je fais encore une ou deux courses, des CD, un brownie de Chelsea Market, trop bon, je jette un œil à la High Line, jardin suspendu sur l’antique chemin de fer aérien et je rentre attendre à l’hôtel la super shuttle. 2h30 pm, je patiente, 2h45 pm, je m’inquiète. Je téléphone. Ah et bien, il était là à 2h35, il a vu personne, il est parti. Take a cab.

Whaaat ?

Je vocifère, j’argue de mon paiement, que j’étais là, à l’heure mais pas sur le pavement à me geler.

Hold on. C’est ça. On me passe le dispatch qui après quelques négociations, m’envoie un « cab noir ».

Cette fois, je sors sur le trottoir et j’attends le cab noir. Se présente un cab jaune au chauffeur noir qui me demande si je vais bien à JFK ? oui. En même temps ce n’est pas difficile à deviner, j’ai une valise, un sac, à mes pieds. Au moment où je mets ma valise dans le coffre (enfin il met la valise, parce que si c’est moi, je me retourne les vertèbres), arrive une limousine noire au driver blanc. Gloups. Hold on. Vérification faite, c’est bien le chauffeur de la super shuttle. Hop là sorry, c’était bien tenté mais je prends la limo.

En route pour JFK. Le temps tourne.

Le chauffeur sobre a de la bouteille, il connait les petits chemins et nous évite les encombrements de l’autoroute. Neige. Ca s’arrange. Arrivée au Départ Delta. Queue, attente, « vous n’êtes pas au bon terminal ; c’est Air France qui s’occupe de ce vol Delta. Une navette va venir vous prendre, noire et gold.

J’attends. Décidément c’est la journée. 20 minutes plus tard, elle arrive. Voilà le comptoir Air France. Forcément une masse de gens, vu que je ne suis pas franchement en avance. Vous serez au milieu il n’y a plus de couloir. Zut, je déteste.

« Posez la valise sur la balance » Et là 27 kgs. Il y a une surcharge de 4 kgs,  me dit en français la jeune hôtesse. Je fatigue. Si vous voulez la vider …et je mets où les 4 kgs ? Vous avez un sac. Certes il est en papier et il y a un chapeau dedans fragile.

« C’est pour vous.  Vous pouvez le faire ici. » Bien, je commence à ouvrir devant les gens qui attendent (c’est leur tour), cette valise que j’avais eu toutes les peines à boucler et que je ne voulais surtout pas ouvrir, vu que j’avais mis pyjama, petites culottes…un peu en vrac au dernier moment.  Je sors le pyjama, faut bien commencer, « ah c’est les nounours sur le pyjama qui pèsent lourd, » rigole l’hôtesse, non mademoiselle ce sont des moutons ! je sors le Toblerone, les chaussures, les livres, 3kgs de perdus, mieux que Dukan. La demoiselle me fait grâce de 1kg et hop surchargé, ce que je ne voulais pas, direction le TSA. Le TSA, sert à passer toutes les valises aux rayons X. On les dépose dans un espace avec les autres et on se dit que l’on ne la reverra jamais. Après à nous de passer aux rayons, enlever même l’écharpe, c’est sûr si on avait un engin sous la soie, les pompes, …un de ces quatre je vais me déshabiller…portique ne sonne pas. Duty free, où je me surcharge d’une bouteille de Gin. En version sherpa, je me dirige vers la porte d’embarquement où nous allons attendre une heure.

L’avion décollera avec 2 heures de retard, on atterrira avec une heure de retard, c’est dire s’il a bombé (pardon, foncé). Le voyage s’est bien passé. Entre une jeune femme très sympa et une dame âgée qui va tous les ans en France. La glace s’est brisée quand elle a sorti la lingette pour nettoyer la tablette. Là on a ri.

J’ai visionné Raiponce, le Disney que je n’avais pas encore vu, mangé, bu, y compris le cognac. Ils annoncent dans le menu, champagne et digestif et ils ne le servent pas. Il faut demander. Ben on a demandé. Ce qui fait que nous étions très gaies pour la deuxième partie du voyage. Une chose, voyageurs: si vous devez enlever vos chaussures assurez-vous que les chaussettes sont propres. La fille derrière nous a embaumé l’atmosphère. Nous avons sorti les lingettes odorantes pour cacher la senteur pied5.

Arrivée à Paris, police, pas de douane, pas même une casquette, entre l’heure d’été et le décalage, j’ai un peu de mal. Re-attente super shuttle qui évidemment ne m’a pas attendue, elle.

Je suis rentrée après que nous ayons largué une chinoise de Toronto, deux hollandais et engueuler deux piétons qui traversaient sans regarder. J’ai défait la valise, lancé une machine, grignoté enfin le Toblerone et me suis endormie sur le canapé parce que ce soir je vais voir Balmer à Sceaux dans Voyage au bout de la Nuit. Ce voyage, ma donné la pêche. Enfin demain parce que là je dors. Welcome back !

New-York, New-York!

L’expérience new-yorkaise, c’est régressif. Quatrième fois que je passe par cette ville et je ne m’en lasse pas.

On mange n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand, sans culpabilité, c’est jouissivement régressif. On mange avec les doigts, ça coule et c’est bien. Y’en a qui mange en téléphonant, couteau dans une main, fourchette dans l’autre, l’épaule servant à tenir le sacro saint machin qui relie les hommes. Première sortie, premier hot-dog, 1$ près de la New York Academy du cinéma. Pas cher, c’est pour les étudiants. Ailleurs c’est plutôt 3$.

Pas si mauvais et puis j’ai faim. Une heure de marche plus tard, je me ravitaille. J’ai toujours faim. Allez un roll cajun. Ouahh,  épicé chez les cousins.

Il fait 0° et il y en a en tongs. Personnellement j’ai pris les cachemires, les boots fourrées et les chaussettes laine douce. Première visite, la croisière autour de Manhattan. Je sais c’est touriste mais je ne l’ai jamais fait et j’adore les promenades sur l’eau. Et si ça se trouve on se retrouver avec un brise-glace. La vue est aussi superbe que le soleil dans le ciel. Ponts, statue, gratte-ciel, tout est là et mon préféré aussi, le Chrysler Building. Il y a aussi Long Island, Ellis Island, Pepsi…

Quelques photos à la proue, assez pour geler sur place et mériter un gobelet brulant de thé Lipton toujours aussi également mauvais qu’en France.

Premier brunch…allemand. Ouais je sais c’est nul. Mais quand on a faim, on a faim. Saucisses, purée. Je n’étais pas très sûre de ce que j’avais commandé. Idem pour le veggie burger, une autre fois, qui était un burger végétarien. Beurk. Y’a pas, je suis carnivore. Je l’ai mangé. Quand on a faim…
Par contre, je n’ai pas raté l’adresse du routard qui annonçait le meilleur brunch de la ville. Très bien. A part l’heure d’attente et Dieu sait que j’avais faim. C’est comme ça que j’ai brunché à 16h d’œufs Benedict et de pancakes à la myrtille à se mettre à genoux, le tout accompagné d’un mojito.  Et fallait voir les tables à côté, garnies comme les étals des marchés de Provence. Incroyable ce qu’ils peuvent ingurgiter. Quoi un mojito à 16h ? C’est le pays des cocktails. Autant profiter. Au moins ici il y a une dose normale pas un mélange approximatif à prix prohibitif qui a rencontré il y a bien longtemps et encore de loin ce qu’on dénomme alcool. Une autre fois, avant le spectacle, j’ai pris comme James Bond, un dry martini plain. C’est à dire un verre plein avec des olives. Plein, le gobelet rempli mais pas plus haut que le bord et à côté le verre à Martini qu’on peut remplir.   

La chop chop salad n’est pas arrivée que je suis déjà grise à 18h20, spectacle à 19h oblige. Bon, je dine, j’ai le droit de boire, après le sandwich turkey soupe noodle, et le coke plus le pretzel salted à 14h en sortant du MET (le Louvre mais là-bas) , j’ai le droit de boire un coup à 18h qui pour moi est minuit…depuis une semaine, non?

Ne pas oublier le service, p…ça fait deux fois les taxes, 2,75$, je mets 5$, ok. Et j’oublie ma carte bleue sur la table. Sympa ils me l’ont gardé, je l’ai récupérée après la pièce : « A bengal tiger in the Bagdad zoo ». Robin Williams fait le tigre, enfin son esprit. C’est pas mal, particulier mais bien. J’ai vu aussi Harry Potter, enfin Daniel Radcliffe dans une comédie musicale très drôle et très réussie, « How to succeed, … sans se fatiguer ». et pour mon dernier soir, j’ai choisi « The book of mormon », iconoclaste et hilarant où l’on se fout de tout le monde.

Les théâtres sont immenses, et plein, comme mon martini, les gens se baladent avec des verres en plastique tout aussi plein mais fermé. Ils les trimballent dans les travées, je vois d’ici la tête des directeurs parisiens, un cauchemar. Seulement ici les théâtres sont sold out à 140$ la place en moyenne, un rêve pour les directeurs cités plus haut.

Sortie sur Times Square tout aussi dingo et bruyant que d’habitude. Direction l’Empire State de nuit. La dernière fois, il y avait du brouillard, je n’avais rien vu. Pas d’attente, c’est mardi. La vue est palpitante. Je redescends avec un ascenseur pour moi toute seule, l’Empire m’appartient pour 80 étages en 80 secondes !   

Un cheese-cake plus tard, je monte dans le métro, ligne 6.
Parfait, la même que chez moi, je suis en terrain connu. Mais au lieu de Etoile-Nation, par Denfert, c’est Brooklyn Bridge-Harlem. C’est tout droit. Pas de changement. Je sais où je descends et où je monte. Heureusement parce que c’est là au croisement de lignes que les athéniens ne s’atteignirent pas. Compliqué ce subway et glauque. Le nôtre à côté c’est Versailles. C’est amusant parce que la gare centrale, filmée sous toutes les coutures, est un palace, rien à voir avec nos gares qui même refaites ressemblent toujours à une gare grise, noire et ventée. Tiens le drapeau national est peint sur le métro, on sait où on se trouve comme ça, au cas où on aurait été téléporté de la planète Krypton. On sait aussi où on en est, la ligne 6 annonce les stations et les signale visuellement. Par contre j’ai expérimenté une autre ligne, rien, pas d’annonce, pas de plan, pas de signal, démerde-toi. heureusement une dame m’a remise sur le droit chemin.

Il est peut-être temps de faire les valises. Demain départ. je n’oublie ni les nounours I L NY, ni les crayons made in taiwan du Moma (c’est écrit en gros, ils n’ont pas honte), ni mes jeans levis 505, ni mon Ipad ancienne génération, l’autre était en rupture. « les composants sont faits au japon et en ce moment le Japon,…il a autre chose à faire.

Grisure, froidure, humiditure, la journée démarre mal, je pars. En même temps, faut bien se rentrer, valise impossible à fermer, ça sent la surcharge.  je m’asseois dessus (sur la valise et les éventuelles réflexions des hôtesses à venir). Ca ferme. Je ne vais quand même pas laisser mes Toblerone, achetés à Roissy ici? Si?

 

 

Super Shuttle: en route pour l’Amérique et au delà

La lune est à ses trois-quarts, Paris ne s’éveille pas encore. Le gentil monsieur de la super shuttle : « ça roule bien, je suis en avance », certes si à 4h25 ça ne roulait pas, ça serait inquiétant. Direction le 12e, dans le van, un joli couple d’américains endormis. On passe devant l’hôtel de ville, les salles de bal sont allumées. Ben qu’est ce qui fait not’t maire, il danse à cet’ heure ?
Un piéton traverse la Concorde, il hèle désespérément un taxi qui ne le verra pas, il rentre à Levallois, mon gars, pas à pas, tu rentreras !

Je pars ce petit matin pour New York-New-York ! J’ai commandé une navette pour l’aéroport. Pratique, elle vient vous chercher chez vous, pas de valise à porter. Seul inconvénient, faire le tour de Paris pour récupérer les autres feignasses.
Rue Mongallet, siège des composants électroniques asiatiques de tout poil, nous stationnons (c’est une rue où il n’y a que des magasins d’électronique). Le chauffeur appelle. Nous stationnons. 5 mn se passent, 10 peut être moins, quand on attend…
Une petite japonaise ou autre des pays bien à l’est d’ici, arrive en courant. Sorry. L’Amérique se rendort. Direction le périph, à fond la caisse.

A cette heure là, des gens travaillent, d’autres tentent de rentrer, déchirés, fourbus et à pied. CDG 2 E assez vide ma foi et face à la porte, le comptoir Air France, KLM, Delta,  majestueusement vide.

A un guichet, une seule hôtesse et face à elle, des virons dans tous les sens.  Il y a même un monsieur en gilet orange, très sérieux qui met les virons en place suivant un plan subtile…je ris. Comment j’arrive jusqu’à la dame ? On dirait un labyrinthe des cahiers de coloriage par où la souris doit passer pour rejoindre le fromage en évitant le chat et/ ou la tapette.
Par là me dit le monsieur en gilet fluo,  je suis docilement le tracé…et j’arrive devant la dame : « je ne suis pas encore ouverte » ah…
Et puis, rajoute-t-elle, c’est par la gauche que vous devez arriver, pas par la droite. Je m’esclaffe, « faut le savoir ! »
En fait c’est exact, il y a deux sorties, l’une à sa droite, l’autre à sa gauche. Vu qu’il n’y a que elle est moi…je ne me formalise pas, je ne vais quand même pas reprendre le jeu à partir de la case départ.
J’attends à gauche. Bien sagement tout en rigolant. Une minute tapante plus tard, j’entends « c’est bon. » je re ris encore.  Puis enregistrement,…porte E41, bien, je remercie, je ressors peut-être pas par le bon chemin, mais bon.
A la porte E 41, re virons vides, une personne devant moi. Je ris et là devant nous, une flopée de casemates vides de la police.
Une bonne dizaine, et dans l’une d’elles, 6 flics hilares et rigolards de voir les péquins voyageurs, attendre bêtement qu’ils ouvrent la devanture. Et en plus ils nous regardent comme des bêtes dans un zoo mais c’est eux qui sont dans la cage, et se foutent de notre gueule.  Et que je te rigole, et que j’éclate de rire. u bout de 5 bonnes minutes, je m’aventure. « Vous désirez ? », daigne me demander un des pandores.
Ben passer. A priori je ne suis pas venue à 5 heures du matin pour regarder passer les douaniers.
« Ça n’ouvre qu’à 6 h , si vous pouvez faire passer le message. »
Je rétorque, « je pense que c’est plutôt à vous de le faire passer non ? »

Je ne suis pas auxiliaire de police. Non mais. Je renseigne tout de même mes compagnons d’infortune qui ne manquent pas d’ajouter, « ah c’est bien la France… » qui en anglais, qui en russe…
Pourquoi demander d’arriver 3 heures avant le vol alors que l’aéroport somnole ?
6h, le rouge passe au vert, passeport, passez, direction la sécurité. Et là revirons, et même plus subtile, des panneaux indiquent un choix : chemin, vert, orange, jaune ????

J’empreinte un chemin puis me ravise, voyant les gens en prendre un autre, en fait tous arrivent sinon à Rome du moins devant un tapis roulant. Du coup il y a plusieurs queues pour une machine à rayons X.
Devant moi, une mamie noire new-yorkaise apostrophe un jeune black new-yorkais qui truande tranquillement pour passer devant mamie blue.
Divergence de vue, échange de propos virulents, enfin engueulade, limite à se taper dessus, bref : « if you’re mother and your father see you », jusqu’à « you’re a sheet, ass hole… »

Les passagers alentour s’en sont mêlés pour calmer les protagonistes véhéments. Résultat, la mamie m’est passée devant.
A priori l’avion décollera avec tout le monde, personne ne devrait courir à côté, de toute façon pas longtemps !

Petit tour rituel pour le Toblerone géant traditionnel en voyage, un paquet de Mm’s et un rouge à lèvres plus tard, j’ai faim. Direction petit dej’ prohibitif, embarquement.

Décollage, film Potiche, déjeuner, éternuement, sieste ankylosée sur fauteuil étriqué, éternuement, film Inception, collation, arrivage enrhumée. Sortie, 0°. Oups, à Paris, il faisait 18°. Passage par la police, photo, empreintes électroniques. Re navette, re « on fait le tour du propriétaire » ici du west side à l’east side sans compter uptown et downtown, ça remplace le bus qui vous fait faire le tour de New York, arrivée Off Soho Suite.
Une rue plutôt glauque, style on va vous égorger au coin. La résidence-hôtel est sympa.  Au mur des photos de groupes de musique qui ont séjourné là. Si ça se trouve je vais croiser Fifty cents et Eminem. Je suis single, on me colle, comme d’habitude dans une soupente, enfin l’équivalent. Rez-de chaussée, deux pièces-cuisine qui donnent sur deux cours sans lumière. Super. Bon, ne déprimons pas, (je me parle à la première personne du pluriel, ça fait nombre) je ne devrais pas y passer trop de temps. Quoique, le rhume a l’air d’une bonne crève, j’ai déjà le nez qui coule et la gorge qui râpe. Merci à la clim’aérienne. Et comme tout rhume va durer une semaine, j’irais mieux en rentrant. Allez, je défais la valise, petite lessive, un bain. Ben comment on ferme l’évacuation ? Il y a bien une manette mais pas de bonde…tant pis, je demanderai plus tard.

Douche, courses au Whole Foods du coin, un supermarché digne des meilleurs traiteurs. Retour à la « suite ». « Sorry, I have a problem to take a bath, I can not shut the … » « show me » me répond le concierge qui ne comprend rien à mon charabia. Il entre dans la salle de bains et là je me souviens que ma petite culotte du voyage sèche accrochée aux robinets de la baignoire. Noire, la culotte avec de petits nœuds blancs. Forcément il la voit, je l’enlève en « sorry-ant ». Pas de problème me dit-il. Aucun. En fait la bonde se ferme par en-dessous. En-dessous la grille à trous. C’est futé, trop pour moi. L’essentiel c’est que je peux prendre un bain. Je remercie le concierge qui me quitte en me recommandant : « don’t put water on the floor. » ben je verrais ce que je peux faire. Ce soir je me couche tôt.

Atchoum ! Demain est un autre jour. Sniff.

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